n « petit cercle d’individus » s’approvisionnaient en cocaïne en Espagne avant de la revendre, majoritairement dans la région de Béziers. Ils ont été interpellés fin novembre et placés en détention provisoire.
Un réseau de trafic de drogue a été démantelé avec l’interpellation de six personnes, dont un mineur, le 27 novembre, a indiqué le parquet de Béziers à BFMTV ce jeudi 4 décembre, confirmant une information du Figaro. Les six personnes sont suspectées d’avoir organisé un trafic de cocaïne à grande échelle dans la région de Béziers et d’Agde.
Les six personnes ont été mises en examen des chefs d’acquisition de « détention, transport, offre ou cession de stupéfiants », « blanchiment » et, pour certains d’entre eux, « détention d’armes de catégorie B ». Ils ont été placés en détention provisoire, alors que les investigations se poursuivent.
Approvisionnement en Espagne
Le parquet explique que l’office anti-stupéfiants de Montpellier a été informé de ce trafic, organisé par un « petit cercle d’individus mus par des liens familiaux ou amicaux », en juin dernier.
Les trafiquants s’approvisionnaient régulièrement en Espagne, selon le parquet, et importaient de la cocaïne à l’aide de plusieurs véhicules, « dont deux disposaient de caches hydrauliques sophistiquées » dans lesquels 12 pains de cocaïne d’un poids total de 13,2kg ont été trouvés. Les trafiquants revendaient ensuite les stupéfiants dans la région, mais également « en divers endroits du territoire national ».
Entre juin et novembre, les enquêteurs ont identifié neuf importations de cocaïne d’un total de plus de 140kg.
Le 27 novembre, six « principaux protagonistes » et des proches ont été interpellés. Les enquêteurs ont alors découvert 2,2kg de cocaïne, plus de 180.000 euros en liquide ou encore deux compteuses à billets. En outre, ils ont également mis la main sur plusieurs armes de catégorie B, des munitions et des gilets par balles.
Selon le parquet, les suspects ont soit gardé le silence, soit contesté les faits reprochés quand certains ont admis « une part limitée de responsabilité ». Plusieurs d’entre eux étaient connus des services de justice, « essentiellement pour des infractions de droit commun ».







